Les masques sont responsables d’un plus grand nombre de décès Covid, selon une étude

Publié le 14 juin 2022 à 22:46

Selon une étude publiée en février 2022 dans la revue médicale américaine Medicine, les masques, dont le port a été rendu obligatoire dans divers pays au nom de la protection contre Covid-19, auraient eu l’effet inverse à celui recherché, contribuant en réalité à l’augmentation du nombre de décès liés au virus.

L’étude qui s’intitule The Foegen Effect: A Mechanism by Which Facemasks Contribute to the COVID-19 Case Fatality Rate (L’effet Foegen : un mécanisme par lequel le port du masque impacte le taux de mortalité des cas Covid), a été produite par le docteur allemand Zacharias Fögen, qui a analysé l’impact du port du masque dans l’Etat américain du Kansas au cours de la période du 1er août au 15 octobre 2020.

Pourquoi le Kansas ? Cet État américain a laissé à chacun des comtés qui le composent la liberté de décider de mettre en place ou non le port obligatoire du masque. Sur un total de 105 comtés, 81 ont décidé de s’opposer à cette mesure.

"Le port du masque a en réalité augmenté le nombre de décès de 50%"

La conclusion de l’étude est sans appel : "Contrairement à l'idée reçue selon laquelle le nombre de morts diminuerait grâce aux masques puisqu’ils permettent de réduire les taux d’infection, les résultats de cette étude démontrent que ce n’est pas le cas". Et pour cause : le nombre de morts aurait augmenté en raison de l’obligation du port du masque, peut-on lire : "Les résultats de cette étude suggèrent fortement que le port du masque a en réalité augmenté le nombre de décès de 50% par comparaison avec les comtés qui n’ont pas adopté cette mesure".

L’étude tente d’apporter une explication à l’augmentation du nombre de décès liés au Covid-19 au sein des comtés qui ont rendu le port du masque obligatoire : "Une raison qui pourrait probablement expliquer l’augmentation du risque relatif suite à l’obligation du port du masque : les virions qui pénètrent dans le tissu du masque, ou ceux qui sont recrachés sous forme de gouttelettes et qui imprègnent le tissu, après évaporation rapide des gouttelettes, les gouttelettes hypercondensées ou les virions purs (virions ne se trouvant pas à l'intérieur d'une gouttelette) sont de nouveau respirés depuis une très courte distance lors de l'inspiration".

Selon cette théorie, baptisée "effet Foegen", "les virions du Covid-19 se propagent plus profondément dans les voies respiratoires en raison de leur petite taille".

Et de poursuivre : "Ils contournent les bronches et sont inhalés profondément dans les alvéoles, où ils peuvent provoquer une pneumonie au lieu d'une bronchite, ce qui serait typique d'une infection virale".

En conclusion, l’étude souligne que "ces résultats suggèrent que l'utilisation du masque pourrait constituer non pas une protection mais une menace encore inconnue, ce qui fait de son obligation une mesure épidémiologique discutable".

Source : France Soir

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