André Gernez, médaillé par un jury de 40 prix Nobel, explique la prévention active des cancers

Publié le 2 octobre 2022 à 21:07

Aujourd'hui, ses travaux permettraient de soigner différentes pathologies, mais iraient à l'encontre des intérêts des laboratoires.

Dr André Gernez est ancien médecin-chef à l'hôpital de Roubaix. En 1944, à 21 ans il est médecin. En 1967 ses travaux en biologie et cancérologie l'amènent à poser de nouveaux postulats. Il révolutionne alors les  principes fondamentaux de la biologie. Il est le père de la théorie des cellules souches. En 2011, cinquante ans plus tard, la plupart de ses théories sont reconnues au niveau mondial, sans que son nom soit jamais cité. Aujourd'hui, ses travaux permettraient de soigner différentes pathologies, mais iraient à l'encontre des intérêts des laboratoires.

Le 23 décembre 1971, les Américains lançaient le plan anti-cancer. Le conseiller du président Nixon, John Rooney, annonçait à toute la presse qu’en 1976, date du bicentenaire de l’indépendance, la victoire sur le cancer serait totale. Fanfaronnade électorale ? Peut-être, cependant, cette déclaration s’appuyait sur les découvertes du Dr André Gernez. En 1971 une étude de l’Inserm confirmait sa théorie de prévention active du cancer et démontrait que le cancer pouvait être évité dans 93 % des cas.

Que s’est-il donc passé depuis ? Pourquoi ces avancées sont-elles restées lettres mortes ? Malgré l’avis favorable du ministre de la Santé, Michel Poniatowski, la direction générale de la Santé, ainsi que le Pr Lechat, se sont opposés en 1974 à la révélation d’essais concluants sur la prévention du cancer. Le Pr Philippe Lechat faisait partie du lobby pharmaceutique, y compris à l’OMS.

Dans ces DVD, André Gernez aborde des sujets aussi divers que le cancer, l’athéromatose, la sclérose en plaques, la schizophrénie, la myopathie de Duchenne, l’asthme et l’allergie, le psoriasis, la maladie de Parkinson, d’Alzheimer, l’ultra lumière, la transfusion sanguine universelle, le sida, l’hormone de croissance, le dépistage du cancer du sein et de la prostate, la surmortalité masculine, la biologie du phénomène religieux et la greffe d’organes. Le 17 juin 1979, il reçut la médaille Hans Adalbert Schweigart pour sa découverte sur« la théorie unifiée du cancer ». Le jury était composé de 40 prix Nobel. En 1991, il claque la porte de l’ordre des Médecins. Le 17 novembre 2007, la Société d’Encouragement au Progrès lui décerne, au Sénat, la médaille d’Or pour l’ensemble de ses travaux. Deux ans avant sa mort, il reçoit en octobre 2012 la grande médaille d’Or.

Source : Le Média en 4-4-2

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