Sur ce pont il y a deux parties pour circuler, d’un côté les véhicules et de l’autre les trains. Un camion qui circulait sur le pont (côté véhicule) a explosé, ce qui a mis le feu à sept réservoirs de carburant d’un train qui se trouvait sur la partie ferroviaire, déclenchant un gigantesque incendie. Une partie du pont s’est effondrée mais une autre est fonctionnelle.
Vladimir Poutine a chargé de créer une commission gouvernementale afin de trouver les coupables. "En relation avec l’urgence sur le pont de Crimée, Vladimir Poutine a reçu des rapports du Premier ministre russe Mikhail Mishustin, du vice-Premier ministre Marat Khusnullin, du ministre des Urgences Alexander Kurenkov et du ministère des Transports Vitaly Savelyev, ainsi que des chefs des forces de l’ordre. […] Le président a chargé le Premier ministre de former une commission gouvernementale pour découvrir les causes de ce qui s’est passé et en éliminer les conséquences dès que possible. Elle comprendra également les chefs du territoire de Krasnodar et de la Crimée, des représentants de la Garde nationale, du FSB et le ministère de l’Intérieur", a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov.
Le président du Conseil d’État de Crimée, Vladimir Konstantinov accuse clairement l’Ukraine de cette destruction. "Les vandales ukrainiens ont quand même réussi à atteindre le pont de Crimée avec leurs mains sanglantes. Maintenant, ils ont de quoi être fiers : pendant vingt-trois ans de leur gestion, ils n’ont pas réussi à construire quoi que ce soit digne d’attention en Crimée, mais ils ont réussi à endommager la merveille du pont russe. C’est l’essence même du régime de Kiev et des États ukrainiens. La mort et la destruction sont les seules choses qu’ils réussissent."
Pour Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères : "La réaction du régime de Kiev face à la destruction des infrastructures civiles témoigne de sa nature terroriste."
Source : le Média en 4-4-2
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