Un cheval cloné, le premier de son genre né et homologué en Chine a été présenté ce jeudi 12 janvier à Pékin.
Le clonage de chevaux de compétition ou de haute lignée est déjà pratiqué dans plusieurs pays depuis le début des années 2000, notamment pour l’amélioration génétique.
De couleur noire, c’est le premier cheval "à sang chaud" à être né en Chine et à avoir été officiellement homologué par l’Association chinoise de l’industrie équestre. "Sang chaud" est une classification qui s’applique généralement aux races de chevaux légers au tempérament vif.
Les sports équestres, notamment le saut d’obstacles, se développent ces dernières années en Chine. Mais la pénurie de chevaux performants et le retard dans la technologie d’amélioration des races limitent cet essor.
"J’ai discuté avec des cavaliers (chinois) qui participent aux Jeux Olympiques. Tous ont plus d’un cheval, en général deux ou trois. Chaque cheval coûte de quelques millions à 10 millions de yuans", soit jusqu’à plus d’un million d’euros environ, déclare à l’AFP Mi Jidong, le PDG de Sinogene. "Le clonage peut aider à réduire le prix de la reproduction et de l’élevage des chevaux".
Selon eux, produire des chevaux compétitifs en Chine par clonage devrait permettre de moins dépendre des coûteuses importations d’équidés et ainsi d’alimenter plus facilement les besoins du secteur chinois des sports équestres. Le premier cheval cloné du monde est né en Italie en 2003.
Les entreprises chinoises de clonage animal ont connu des progrès significatifs ces dernières années, avec des technologies désormais matures pour les moutons, vaches, cochons, chiens ou encore chats.
Une entreprise pékinoise est parvenue à cloner un chat. Une première en Chine où cette expérience pourrait, selon eux, constituer une avancée scientifique vers le clonage du panda, symbole mondial des espèces en danger.
Sept mois après la mort de son chat baptisé Garlic, son propriétaire, Huang Yu, a retrouvé son protégé sous la forme d’un chaton gris et blanc. Garlic est le premier chat cloné par Sinogene, une entreprise qui a déjà réussi le clonage d’une quarantaine de chiens depuis 2017.
Selon eux, le clonage d’un chat pourrait permettre d’avancer sur la voie du clonage du panda, que la Chine tente de mener à bien depuis une vingtaine d’années.
Chen Dayuan, un expert de l’Académie chinoise des sciences, a confié le mois dernier que son organisme envisageait de cloner un panda en utilisant une chatte comme mère porteuse...
De l'animal à l'humain, il n'y a qu'un pas. Qui sait s'il n'a pas déjà été franchi...
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