A peine arrivée au pouvoir, l’union des droites italienne s’apprête à déclarer la guerre aux mesures sanitaires mises en place par le gouvernement précédent. C’est en tout cas l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue du média Politico qui l’a révélée ce 30 septembre.
En effet, d’après cette source, s’opposant à la plupart des mesures sanitaires mises en place par Mario Draghi, l’union des droites s’apprête à les abroger. Ainsi, dans une interview accordée au média La Repubblica et publiée ce 30 septembre, Marcello Gemmato, porte-parole de Fratelli Italia sur des sujets relatifs à la santé, a été très clair.
“C’est normal de faire des recommendations, mais il ne devrait plus y avoir d’obligation vaccinale”, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : “le Passeport Sanitaire n’était pas une mesure sanitaire et n’était pas basée sur des principes scientifiques”. Pour lui, ce Pass ne faisait que miroiter une fausse illusion de sécurité.
Dans l’interview entièrement lue par Lecourrier-du-soir.com, Marcello Gemmato s’est aussi prononcé sur le vaccin. A la question de savoir ce qu’il pense des vaccins, il répond : “les données disent que la mortalité affecte les personnes âgées de plus 65 ans. (…) Vacciner les enfants de 6 ans n’a aucun sens”. Gemmato annonce aussi la possibilité de mettre fin à l’obligation vaccinale des soignants.
Les propos de Gemmato sont loin de faire l’unanimité en Italie. Car, jointe par Politico, l’infectiologue, Andrea Crisanti, parle de démagogie. “Ces commentaires relèvent de la démagogie et ne reposent sur aucun fondement scientifique. Le Pass Sanitaire a été introduit pour encourager les gens à se faire vacciner. Si vous avez une mesure qui n’incite pas les gens à se faire vacciner, alors, bien sûr qu’elle devient inutile”, réagit-elle.
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