Selon le journal "Les Echos", Artémis, victime d'un défaut sur l'un des moteurs de son premier étage, le Space Launch System (SLS) a vu son vol inaugural reporté par la Nasa. L'agence spatiale américaine n'a pas encore communiqué de date de repli, les fenêtres de tir des 2 et 5 septembre risquant d'être trop proches pour régler le problème à temps.
Report de quelques jours ou… d'un mois
Deux fenêtres de tir sont encore disponibles en septembre, vendredi 2 et lundi 5, mais le délai risque d'être trop court pour régler un tel défaut sur l'un des éléments les plus complexes du lanceur. D'autant que d'autres problèmes sont apparus lors du compte à rebours : une fuite d'hydrogène au cours du remplissage et une fissure sur une protection thermique au niveau de la jonction entre les réservoirs d'hydrogène et d'oxygène. Tous deux avaient toutefois été jugés non critiques pour le déroulé de la mission.
Le manager de la mission, Mike Sarafin, a précisé ce lundi soir que la date du 2 septembre "reste dans la course" et qu'une réunion sera organisée mardi pour étudier les différentes options.
Si la Nasa n'est pas en mesure de reprogrammer le lancement d'ici lundi prochain, il faudra attendre octobre pour la prochaine fenêtre de tir favorable. Un nouveau retard presque anecdotique - mais pas moins embarrassant - pour une fusée dont le premier vol était initialement prévu en 2017 et dont le coût unitaire est aujourd'hui estimé à 2,2 milliards de dollars, selon les calculs du Bureau de l'inspecteur général de la Nasa (OIG), pour un total de 4,1 milliards pour l'ensemble des éléments d'une mission Artemis.
Mais voyons plutôt ce qu'en pense Thomas Pesquet :
Nous remercions Thomas Pesquet pour sa franchise (contrôlée ?), qui précise que cette fusée "va aller loin, aussi loin qu'aucun être humain ne s'est jamais éloigné de la Terre" et nous invitons nos lecteurs à voir la "vidéo enquête" concernant le prétendu alunissage de 1969 dans la rubrique "Mythe ou Réalité".
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