Des inconnus ont placé un triple engin explosif dans les installations du groupe journalistique Real Group aux premières heures de mercredi, causant de graves dommages au bâtiment.
Il s'agit du bâtiment de l'avenue Kifisias, à Marousi, qui abrite des médias tels que la radio Real FM et l'hebdomadaire Real News.
Le service d'enquête des pompiers a localisé trois cartouches de gaz scotchées dans une cage d'escalier extérieure entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Il est à noter que le rez-de-chaussée est vide, les premier et deuxième étages abritent les bureaux de Real FM et Real News, tandis que le troisième étage abrite les bureaux d'une compagnie maritime.
Heureusement, il n'y a pas eu de blessés, même s'il y avait des ouvriers à l'intérieur du bâtiment. Les pompiers ont fait descendre une technicienne du son de la cage d'escalier, qui a été emmenée dans un hôpital avec des problèmes respiratoires, afin de lui prodiguer les premiers soins par précaution.
Les principaux dégâts ont été causés au troisième étage, mais il y en a assez aux deux autres également.
Une équipe du Département de neutralisation des engins explosifs (EDD) d'ELAS est attendue, qui enquêtera sur la zone pour déterminer s'il existe d'autres engins, en dehors de celui qui a déjà été identifié. L'enquête préliminaire sur l'affaire sera probablement menée par la Sûreté de l'État.
Le feu s'est déclaré au troisième étage de l'immeuble vers 3 heures du matin et s'est rapidement propagé.
Il a été maîtrisé environ deux heures plus tard grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers, avec 18 pompiers et six véhicules sur place.
Aucune revendication n'a encore émergé pour ce nouveau coup porté à la liberté de la presse.
Le représentant du gouvernement, Yannis Oikonomou, qualifie l'incendie criminel des bureaux du groupe Real de répréhensible.
"Celui qui pense que cela portera ainsi atteinte à la liberté de la presse se trompe gravement. Le gouvernement se tient fermement aux côtés des médias et de leurs employés, catégoriquement contre ceux qui s'opposent à la liberté d'expression", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Source : Kathimerini (média local)
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