Tickets restaurants : la mesure d'exception, actée durant la crise sanitaire, prend fin aujourd'hui, 1er juillet 2022.
Si vous vous réjouissez de pouvoir régler jusqu'à 38 euros par jour grâce à votre ticket restaurant, à ce jour, c'est le retour à la normale.
Désormais les salariés bénéficiant de la mesure pourront régler jusqu'à 19 euros par jour et pas au-delà, y compris dans les restaurants. En outre, il n'est plus possible d'utiliser ses titre-restaurants le week-end.
Le gouvernement contre toute logique a renoncé à prolonger la mesure qui permettait de rehausser le plafond d'utilisation.
Alors que la France subit de plein fouet une inflation galopante, il aurait été de bon ton de laisser aux salariés cet avantage afin d'améliorer leur pouvoir d'achat.
À bien y réfléchir, pourquoi le montant de 38 euros a été précocement enlevé des mesures sociales ?
Au lieu de lutter contre la crise économique avec tous les outils à disposition, le gouvernement utilise des mesurettes, or cela risque d'amoindrir le pouvoir d'achat de millions de Français.
Même si ces tickets ont été créés à l'origine pour payer le repas du midi en jour de semaine, avec le temps, il a trouvé un large public le samedi et le dimanche dans les restaurants.
Je trouve également dommageable que les possesseurs de ces tickets ne puissent pas les utiliser les week-ends, pour profiter de remplir leur frigidaire. Car on ne va pas au supermarché systématiquement la semaine.
Et si pour une raison ou une autre, l'état devait ajouter la part financière qui manque, je trouve que cet investissement reste une bonne affaire, puisqu'il permet de soutenir la consommation et le pouvoir d'achat des salariés.
Et pour d'avantage récompenser les travailleurs, je trouve normal qu'on élargisse son utilisation, tout au moins le temps de la crise.
Tandis qu'une nouvelle Assemblée a récemment été votée par le peuple aux dernières législatives, je crois que c'est le genre de sujet qu'il faut que nos députés traitent en urgence.
Du moins cela aurait un meilleur effet sur la nation, et la façon de prendre à bras le corps, les besoins des Français au lieu de donner une image pitoyable au parlement pour obtenir sièges et postes aux diverses commissions et aux vice-présidences de l'Assemblée Nationale.
En attendant que les prochaines lois soient votées par les députés, je reste vigilant et à l'écoute pour être force de proposition.
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